Tandis que sa grosse fleur jaune en pompom illumine champs et jardins au printemps, ses feuilles et sa racine sont de puissants nettoyeurs du foie. Et oui, le pissenlit est une mine de bienfaits. Son utilisation en Europe remonterait au 16ème siècle. Il figure dans la liste des plantes médicinales traditionnellement utilisées dans la pharmacopée française. Il est courant de faire un vœu lorsque l’on souffle sur les pistils de ce petit génie, de façon similaire à celui au rituel de l’étoile filante ou du bouton d’or, ou des bougies d’anniversaire 🌿
Son nom ayant pour origine “pisse au lit” présente bien ses propriétés diurétiques. Il participe à l’élimination des problèmes de rétention d’eau.
La racine du pissenlit est employée depuis les temps anciens pour soigner les troubles digestifs et hépatiques, grâce à ses propriétés cholérétiques (stimule la production de bile par le foie) et cholagogues (facilite l’évacuation de la bile vers l’intestin). Il joue ainsi un rôle important dans la prévention des calculs biliaires et rénaux.
Les feuilles fraîches, dont la forme recourbée a donné à la plante son nom de dent-de-lion, se consomment en salade et permettent de faire une cure de printemps dépurative. Elles sont particulièrement riches en vitamine C et β-carotène et leurs composants amers stimulent l’appétit.
Grâce à son apport important en minéraux comme le fer, le magnésium et le calcium, le pissenlit est un bon compagnon après une anémie ou un épisode de grande fatigue.
Côté cuisine, les jeunes pousses se consomment crues en salade ou cuites. Conservés dans du vinaigre ou du sel, les boutons floraux se consomment comme les câpres. Les fleurs permettent de préparer une savoureuse gelée et un « vin de pissenlit ». Les racines se mangent crues, bouillies ou revenues à la poêle pour en diminuer l’amertume. En boisson, les feuilles se préparent en infusion tandis que la racine se fera plutôt en décoction 🍃