Qui s’y frotte s’y pique ! Invasive, squatteuse des jardins et en plus urticante, l’ortie semble avoir décroché la médaille de LA mauvaise herbe par excellence. Pourtant cette plante si détestée compte parmi les plantes médicinales les plus efficaces qui soit et devrait faire partie de la trousse à pharmacie familiale.
L’ortie fait partie de ces plantes dont chaque partie est utile : racine, tige, feuilles, fleurs et graines.
L’ortie est principalement reconnue contre les problèmes de prostate, les infections urinaires et les rhumatismes grâce à ses propriétés diurétiques, anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Sa très grande richesse en vitamines, minéraux et oligoéléments la rende très intéressante en cas de déminéralisation mais également en cas d’ostéoporose, de fatigue chronique, de pertes de cheveux ou de fragilité des ongles.
Elle contient de la lutéine et de zéaxanthine, deux caroténoïdes particulièrement importants pour la santé des yeux et aidant à prévenir la cataracte et la DMLA. Anti-allergique, elle est traditionnellement utilisée dans le traitement de l’asthme et rhume des foins.
C’est également l’un des végétaux les plus riches en protéines complètes, dont 8 essentiels que le corps ne synthétise pas, ce qui en fait une protéine parfaitement assimilable par l’organisme. Un tel palmarès hisse l’ortie au rang de super aliment.
En cuisine, son pouvoir urticant se perd à la cuisson. On connaît généralement la célèbre soupe d’ortie mais elle est idéale dans un jus de légumes. Sous forme séchée, elle offre une excellente tisane. On peut la préparer sous forme de pesto en remplacement du basilic traditionnel par exemple !