Originaire d’Europe du Nord et appartenant à la famille des brassicaceae, le rutabaga est un légume à la chair blanche et à la forme allongée. Il est parfois surnommé “chou navet” car il proviendrait d’une hybridation entre ces deux légumes. Bien que dépendant de la variété et du mode de cuisson, sa saveur se rapproche de celle du navet, du céleri-rave ou encore du chou.
Apparu au Moyen-âge, le rutabaga n’a pas très bonne réputation car il composait le plat quotidien durant la Seconde Guerre mondiale, étant l’un des seuls légumes disponibles. Délaissé, il a rejoint le club des légumes dits “oubliés” tels que le panais ou le topinambour. Pourtant, il est particulièrement riche en vitamines, en minéraux ou encore oligo-éléments, ce qui en fait un légume “santé”.
Le rutabaga est riche en plusieurs vitamines : C, qui stimule le système immunitaire, mais aussi B1, B6 et surtout B9. Alliée des femmes enceintes, cette dernière est essentielle durant la grossesse en prévention de certaines malformations, comme le spina bifida. Parmi ses minéraux et oligo-éléments, on retrouve le phosphore, magnésium, fer, manganèse, cuivre.
Ses fibres améliorent le transit intestinal tandis que sa teneur en potassium est un remède parfait contre la constipation. Ce nutriment intervient également dans la contraction musculaire et le bon fonctionnement des reins, lui procurant des vertus diurétiques. Le rutabaga est bénéfique pour la pression artérielle et peut apporter une amélioration des troubles respiratoires tels que l’asthme.
On retrouve dans ce légume des glucosinolates, composés aux vertus anti-cancer, ainsi que des antioxydants qui préviennent les risques d’apparition de cancers et le vieillissement prématuré.
Il peut être dégusté cru, râpé en salade avec des carottes et des pommes, en bâtonnets à l’apéro. Cependant, il se consomme plus généralement cuit, en purée, en gratin, en soupe, au pot-au-feu ou bien simplement à la vapeur ou sauté à la poêle.