Sans doute avez-vous déjà croisé la bourrache au détour d’un terrain inoccupé sans savoir que c’était elle ? Il faut dire que la beauté de ses petites fleurs étoilées bleutées ne passe pas inaperçue. Elle fut jadis cultivée comme un légume et un condiment car la saveur de ses jeunes feuilles rappelle celle du concombre et se fond à merveille dans une salade.
Tandis que ses fleurs offrent une belle décoration aux plats, en apportant un goût sucré, ses vertus médicinales n’ont pas pour autant été oubliées, à qui la plante doit un de ses nombreux noms populaires : l’« herbe à suée ». Elle est utilisée pour ses propriétés émollientes, adoucissantes, dépuratives, sudorifiques et diurétiques.
Aujourd’hui, c’est principalement pour l’huile que l’on extrait de sa graine que nous la connaissons. Celle-ci possède une teneur extraordinaire en acides gras essentiels, indispensables pour des cellules en bonne santé. L’huile de bourrache convient tout spécialement aux peaux matures, en retardant le vieillissement cutané et l’apparition des rides. Sa grande action hydratante, nourrissante et réparatrice de la peau la rend efficace pour les problèmes de peau comme la dermatite atopique, eczéma, psoriasis…
Puissante reminéralisante, la bourrache redonne éclat et brillance aux cheveux et fortifie les ongles cassants ou fragiles.
Elle est l’amie de la femme et l’aide à rétablir son système hormonal en profondeur, notamment au moment de la ménopause en diminuant les bouffées de chaleurs, maux de tête mais également dans les cas de règles douloureuses, abondantes ou irrégulières.
La bourrache est également reconnue pour ses actions anti-inflammatoire et antioxydante, apportant un soulagement dans les douleurs inflammatoires comme l’arthrose, la sciatique, les tendinites ou la polyarthrite rhumatoïde.
Enfin, au potager, elle a toute son utilité en tant qu’engrais vert et à l’avantage de se ressemer toute seule spontanément.