Consommée depuis l’Antiquité puis tombée peu à peu en désuétude, la blette revient en force sur les étals pour le plus grand plaisir de nos papilles et notre santé. Si on pense tout de suite à celle à la tige blanche avec ses grandes feuilles vertes, certaines variétés ont fait un détour par l’arc-en-ciel et nous reviennent rouges, vertes, jaunes, bref aux couleurs de l’automne.
Avec un côté rappelant la rhubarbe, on en consomme aussi bien la tige (ou côtes) dont le goût rappelle celui de sa lointaine cousine la betterave, que ses feuilles se rapprochent de celles de l’épinard. Du côté de ses bienfaits, la blette pourra largement être mise sur le plan des superaliments. Elle regorge de vitamine K qui participent au fonctionnement de la coagulation, de vitamine A (santé des yeux et des os, bon fonctionnement immunitaire) et de vitamine C (antioxydant, bonne santé osseuse et musculaire). On y retrouve également de nombreux minéraux et oligoéléments et particulièrement du fer qui permet une bonne oxygénation du sang et la formation de globules rouges.
Ses fibres lui donnent des vertus émollientes et laxatives, favorisant un bon transit intestinal, tout en régulant la glycémie. La glutamine, un acide aminé, qu’elle contient favorise la régénération des cellules de l’organisme, en particulier celles de l’intestin, intéressant en cas d’intestins sensibles ou poreux. Les variations multicolores des blettes indiquent la présence de nombreux antioxydants, comme des polyphénols et du bêta-carotène, dont l’action vient neutraliser les radicaux libres s’attaquant à nos cellule.
Les feuilles de blettes peuvent se cuisiner comme des épinards, simplement revenues à la poêle, ajoutés à une omelette ou une quiche, en gratin ou dans une farce. Pour les côtes, vous pouvez retirer la première couche fibreuse (comme la rhubarbe) avant des les découper en petits morceaux et les faire revenir.