Ce dimanche nous allons parler d’une transformation presque magique appelée la lacto-fermentation !
Lacto-quoi ? Quésako ? Art connu depuis le Néolithique, nos ancêtres l’utilisaient afin de conserver les aliments plus longtemps, sans risque pour la santé, à une époque où les réfrigérateurs n’existaient pas encore. Elle consiste à laisser macérer les aliments avec du sel ou plongé dans une saumure, en l’absence d’air, ce qui va engendrer une fermentation par les bactéries dites lactiques (d’où le préfixe « lacto ». La préparation devient plus acide, empêchant de développement de bactéries, levures et champignons indésirables.
Tout ça, c’est bien, mais maintenant que nous avons les réfrigérateurs, quel est l’intérêt ? Et bien simplement car cette transformation enrichit les aliments aussi bien d’un point de vue nutritif que gustatif.
Ce processus a la particularité d’enrichir votre corps en enzymes, vitamines A, B, C, K mais également en potassium, calcium, magnésium tout en améliorant la biodisponibilité de certains minéraux comme le fer.
Les aliments lacto-fermentés contribuent également à l’équilibre de notre flore intestinale grâce à l’apport de probiotiques, des « bonnes » bactéries, qui aident l’intestin à maîtriser les bactéries opportunistes, permettant de réduire/prévenir l’inflammation.
N’importe quel légume ou presque peut-être lacto-fermenté, même si tous ne donneront des résultats gustatifs savoureux. Parmi les bons choix : chou, carotte, betterave, concombre, aubergine, ail, haricots verts, radis, cornichons, oignons…
L’avantage, c’est que nul besoin d’acheter du matériel particulier pour se lancer dans la lacto-fermentation, il vous suffit pour cela de bocaux en verre, de sel et d’eau (éventuellement de ferments pour certaines préparations.).
À vos bocaux ! Et retrouvez par ici nos recettes de pickles que vous pouvez faire chez vous !