Légume-tige à la saveur si particulière, à la fois fruitée et acidulée, la rhubarbe fait son retour sur nos étals jusqu’à la fin Juillet. Originaire de Chine, Mongolie et Russie, elle possède autant de vertus culinaires que santé.
Il suffit d’éplucher la rhubarbe pour se rendre compte de sa haute teneur en fibres, représentant plus de 70% de son poids sec. Ses fibres insolubles limitent l’absorption des sucres et des graisses, tandis que les solubles ont une action laxative.
Reconnue pour son action anti-cholestérol, elle est également un bon anti-inflammatoires pour les muqueuses intestinales et buccales.
Elle apporte une grande richesse de minéraux (calcium, potassium, phosphore) et de vitamines (C, K), à condition de ne pas la faire cuire trop longuement ou à trop haute température. D’autant plus qu’entre ses polyphénols et sa vitamine C, c’est un antioxydant de premier choix.
Attention cependant, seul le pétiole (la tige) charnu est comestible. Ses grandes feuilles sont en effet très chargées en acide oxalique et considérées comme toxiques. On choisira les bâtons de rhubarbe bien fermes, lourds et d’une belle couleur rouge-rosée.
Traditionnellement consommée en dessert, sous la forme de compote, confiture, tarte, muffins ou crumble, elle se marie tout aussi bien avec des plats salés. Simplement rôtie au four avec de la lavande et de l’origan, fondante dans un dahl de lentilles ou un tajine, avec du poulet ou du poisson, accompagnée de quelques herbes fraîches.