L’oseille est une plante vivace de la même famille que le sarrasin et la rhubarbe, consommée comme un légume, à la saveur acidulée et pétillante et au parfum prononcé. Elle pousse à l’état sauvage sur quasiment tous les continents et se cultive facilement comme une plante potagère. En France, on la retrouve généralement sur les étals entre les mois d’avril et de novembre.
L’usage de l’oseille en cuisine est très ancien. Les Romains et les Égyptiens l’utilisaient déjà pour ses vertus digestives. Elle fut véritablement intégrée en Europe au Moyen Âge, notamment en prévention du scorbut. Apportée au Canada par les premiers colons anglais, les médecins s’en servent là-bas depuis un siècle dans le traitement du cancer du sein.
Véritable concentré de micronutriments, elle fournit d’importantes quantités de minéraux et oligo-éléments : fer, magnésium, calcium, manganèse, cuivre, zinc.. ainsi que des vitamines. 100g d’oseille couvrent la totalité de l’apport journalier recommandé en provitamines A et près des trois quarts en vitamine C, participant au bon fonctionnement du système immunitaire et nerveux et à la diminution de la fatigue.
L’oseille renferme différents caroténoïdes (bêta-carotène, lutéine, zéaxanthine), des composés antioxydants qui protègent nos cellules du vieillissement prématuré et diminuent le risque de dégénérescence maculaire. L’oseille est également dépurative, laxative et diurétique et stomachique. En usage externe, elle est efficace pour soigner les plaies.
Cuite en version salée, elle donnera de savoureuses soupes, quiches ou des sauces pour agrémenter poissons, viandes ou œufs. Le sucré lui convient également, préparée en confitures, compotes, tartes. Crue, on la consommera rapidement après sa récolte car elle s’abîme rapidement. Une fois cuite, elle ne se conserve pas et son goût tourne rapidement. Il faut soit la manger tout de suite, soit la congeler en vue d’une consommation ultérieure.