Le chou de Bruxelles fait partie de ces légumes dont les enfants gardent de mauvais souvenirs de repas à la cantine. Pourtant ce crucifère, simple à cuisiner, est riche en vitamines et minéraux qui lui apportent de nombreux bienfaits pour la santé. Véritable légume d’hiver, on le trouve sur les étals d’octobre à février.
Composé à 90 % d’eau, peu calorique, ce chou est une source intéressante de vitamine C et provitamines A (bêta-carotène), ainsi que des vitamines du groupe B, notamment B9 et B6. Une portion de choux de Bruxelles cuits apporte à notre organisme plus de 250 % des AJR en vitamine K. En plus d’aider à coaguler le sang, ce nutriment joue un rôle essentiel dans la santé des os.
Consommé régulièrement, il contribue, comme tous ses cousins crucifères, à une prévention de certains cancers tels que ceux du poumon, des ovaires et des reins. Cet effet protecteur serait dû aux propriétés des composés soufrés présents dans ces légumes.
Ce mignon petit chou déborde de fibres qui améliorent la santé intestinale de multiples façons, de la prévention de la constipation à la diminution du risque d’un cancer colorectal. Associées à l’acide alpha-lipoïque, un antioxydant, elles améliorent l’action de l’insuline et diminuent ainsi les risques de diabète.
Le chou de Bruxelles offre également une bonne quantité de lutéine et de zéaxanthine, deux substances antioxydantes de la famille des caroténoïdes impliquées dans la prévention de dégénérescence maculaire.
Côté cuisine, il se savoure cuit à la vapeur, accompagné d’une filet d’huile de noix, braisé, sauté rapidement au wok, gratiné au four ou même cru, en salade, râpé finement avec une bonne vinaigrette par exemple… Il accompagne poissons, viandes mais également plats de céréales. Rapide à préparer et bon pour la santé, vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas l’inviter à votre table.