Vert, jaune, orange, rouge, brun ou violet, il existe vingt-cinq espèces de piments dont seules cinq sont domestiquées. Parmi les plus connus, on trouve le piment de cayenne, oiseau, espelette, jalapeño, habanero. Très utilisé en Inde et dans certains pays d’Amérique du sud, ce cousin du poivron rapporté du Mexique par Christophe Colomb met du piquant dans beaucoup de préparations très appréciées.
La force du piquant se classe du doux au très fort selon l’échelle de Scoville, liée à la teneur en capsaïcine. Cette dernière étant hydrophobe, boire de l’eau pour atténuer la force d’un piment est inutile alors que l’absorption de graisses ainsi que la caséine du lait neutralisent son action sur les récepteurs de la douleur.
Le piment est un précieux allié santé. En manger un par mois, frais ou séché, pendant 20 ans, permettrait de réduire de 13% le risque de mortalité, en partie grâce à ses propriétés anti-inflammatoires. Le piment facilite la digestion et permet de fluidifier le mucus des voies respiratoires, en faisant un remède naturel contre la bronchite.
100g de piment rouge fournissent plus de 140 mg de vitamine C, soit 3 fois plus que le citron ! Cela en fait un puissant antioxydant qui va booster le système immunitaire. Il participe à la diminution de la pression artérielle et de l’acide urique, favorise l’absorption du fer et améliore le fonctionnement des globules blancs. Le piment contient également du fer, du manganèse, du cuivre, de la vitamine K et B6.
Le piment est généralement utilisé comme condiment. On le trouve sous forme de sauce, de poudre, pâte, purée… Il peut se consommer cru, séché ou cuit dans tout type de plat : burritos, guacamole, gaspacho … Lors de sa préparation, évitez de vous toucher les yeux, les lèvres et autres muqueuses sous peine de sensations de brûlures douloureuses. De plus, la cuisson, même prolongée, n’altère pas sa force, à la différence de l’oignon, l’ail ou l’échalote.