Vous connaissez le tangelo ?
Appelé aussi ugli ou minneola, c’est un agrume provenant d’une hybridation entre un mandarinier (tangerine) et d’un pamplemoussier (pomelo) ! Incroyable non ? Sa taille est équivalent à celle d’une clémentine ou d’une mandarine, mais sa chair ressemble à un pamplemousse ! Sa peau est plutôt épaisse et parfois ridée, elle est assez facile à éplucher. Sa pulpe est savoureuse, juteuse et légèrement plus sucrée que celle d’un pamplemousse ! Elle a parfois un petit arrière-goût d’orange assez agréable. Les fleurs de l’arbre sont extrêmement parfumées.
Originaire de la Jamaïque où il est cultivé depuis bien longtemps, il est principalement produit en Turquie, Israël et en Floride. Dans l’hémisphère nord, sa saison se situe entre décembre et avril. Comme nombreux de ses cousins agrumes, le tangelo contient de nombreux nutriments et principes actifs, notamment une grande richesse en vitamines A, B et surtout C. Sa consommation assure un bon apport en acide folique mais aussi en potassium, un vasodilatateur qui participe à la protection contre l’hypertension artérielle. Il est indiqué pour prévenir les infections hivernales et il apporte son soutien en cas de grippes et rhumes.
Le tangelo est riche en fibres alimentaires, qui participent au sentiment de satiété et aident à la digestion, mais il est aussi riche en flavonoïdes et antioxydants, qui soutiennent la réduction du stress oxydatif et améliorent la santé globale.
Vous pouvez le déguster nature après avoir retiré son écorce, mais moi, j’adore l’ajouter à mes salades, en quartier ou sinon, j’ajoute son jus dans mes vinaigrettes. Sa pulpe fait des merveilles dans des sorbets, cakes moelleux, puddings… Il remplace parfaitement un autre agrume dans des recettes salées, comme dans une salade de chou frisé au tangelo ou encore, dans un mélange de quinoa et légumes rôtis, un vrai délice !